Pourquoi recycler ?

Pourquoi recycler ?

Même quand on n’est pas écolo, on intègre de plus en plus naturellement quelques gestes pour la planète à notre quotidien. C’est le cas du recyclage. Aujourd’hui, on le fait tous plus ou moins, sans même se poser la question ! C’est bien la preuve que la société évolue petit à petit dans ce sens !

Mais, c’est quoi le recyclage ?

Le recyclage est l’action qui permet de transformer des déchets pour en faire de nouveaux objets. Plusieurs matériaux peuvent être réutilisés : il s’agit du verre, du papier, de certains plastiques, du fer et de l’aluminium. Par exemple, grâce au recyclage, on peut transformer des bouteilles en plastique en pull ou en bonnets, ou encore des canettes et des boîtes de conserve en boules de pétanque.

Pour faciliter le recyclage, les villes ont mis en place plusieurs poubelles de différentes couleurs, afin que nous puissions trier nos déchets. C’est le « tri sélectif ».

bande sgdf eco 2

Pourquoi recycler et trier nos déchets ?

Quand un objet est recyclé, on lui offre donc une deuxième vie. Quelle chance !!! Mais surtout en utilisant un objet existant ou un déchet pour en fabriquer un autre, on évite l’utilisation de nouvelles ressources. Le recyclage permet donc de limiter le gaspillage.
En triant nos déchets recyclables dans les bonnes poubelles, on réduit donc aussi le volume de déchets à détruire. Et par conséquent les émissions de gaz à effet de serre.

Documents et Sites pratiques pour préparer son camp écolo !

Documents et Sites pratiques pour préparer son camp écolo !

Ressources – Site Chefs-Cadres | Scouts et Guides de France (sgdf.fr) 

https://www.instagram.com/conversion_ecologique_sgdf/

Trouver ses fournisseurs  

Produits locaux, jours de marché, magasin de vrac 

Accueil – Produits du terroir des yvelines – Découvrez nos producteurs

Les jours de marché en France, producteurs locaux et food trucks – Jours-de-Marché.fr (jours-de-marche.fr)

https://reseauvrac.org https://vrac-asso.org

La carte des alternatives

Essayer le Zéro déchet

Un camp scout Zéro déchet

Constituer des menus équilibrés

Faire l’écosystème de son terrain

Ressources : https://chambres-agriculture.fr/ ; http://reseau-amap.org/ ; Guide règlementaire du Scoutisme Français ».

Page d’accueil | Banques Alimentaires (banquealimentaire.org)

Un doute sur le tri sélectif et toutes ses questions 

https://www.ecologie.gouv.fr/info-tri

https://www.triercestdonner.fr/

La santé physique et mentale 

Recycler les médicaments Cyclamed 

Transport

Quiz – Savez-vous lire une carte IGN ?

https://www.mongr.fr/sinspirer/quiz/savez-vous-lire-une-carte-ign

Nature

Connaître et Protéger la Nature : https://www.fcpn.org 

Exemple – Activité “Mon Arbre” : https://www.fcpn.org/wp-content/uploads/2022/12/FicheCPN2022-Mon-arbre-1.pdf 

Reconnaître les arbres : https://sgdf.fr/ressources/#/explore/file/2105 

Catalogue Nature SGDF : https://sgdf.fr/ressources/#/explore/file/2293 

Matériel

Lancez-vous dans le recycl’art !

https://ressources.sgdf.fr/public/download/399/

Le numérique 

Découvrez l’impact de notre vie en ligne | Mtaterre

La santé

Créer un calendrier Actions for Happiness pour le camp : https://actionforhappiness.org/calendar

La boutique du scoutisme

https://www.laboutiqueduscoutisme.com/

Les labels et le Bio

Les labels et le Bio

Les différents labels pour le Bio

Le logo AB

il correspond au label français créé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il atteste qu’un produit contient au moins 95 % d’ingrédients agri-coles certifiés bio. Le logo français AB est facultatif, il est toutefois souvent affiché avec son semblable européen parce que mieux connu des consommateur(ice)s.

Bio Cohérence

En 2010, une nouvelle réglementation de l’agriculture bio a évincé la charte française au profit de l’européen. Aujourd’hui, le logo est conservé mais les critères bio français s’allègent. Des acteurs du développe- ment durable ont donc créé un label qui reprend tous les critères plus strictes de l’ancien label bio AB.

La certification Bio Cohérence est plus stricte car le ca- hier des charges exige que les produits bio soient cultivés, produits et transformés sur le sol français. L’association oeuvre pour que toutes les entreprises, fermes et autres structures agricoles bio soient françaises et reçoivent un revenu équitable. La conviction humaniste ne s’arrête pas là, le bien-être animal est surveillé de manière assidue.

Demeter

Depuis 1928, l’association Demeter se base sur l’agriculture biodynamique, un système de production agricole inspiré d’un courant spirituel nommé l’anthroposophie. Il s’agit, en autre, d’adapter son mode de production aux cycles lunaires et planétaires.

En plus de bannir l’utilisation massive de produits chimiques pour préserver la qualité des sols et des végétaux, Demeter favorise le développement de la biodiversité afin de ren- forcer la santé de la planète. Tout comme ses voisins, les labels Demeter et Biodyn certifient les mêmes garanties que le règlement européen à quelques exceptions près. Les produits transformés doivent se composer à 90 % d’aliments certifiés Demeter. Les 10 % restant doivent être certifiés bio.

Demeter

Depuis 1928, l’association Demeter se base sur l’agriculture biodynamique, un système de production agricole inspiré d’un courant spirituel nommé l’anthroposophie. Il s’agit, en autre, d’adapter son mode de production aux cycles lunaires et planétaires.

En plus de bannir l’utilisation massive de produits chimiques pour préserver la qualité des sols et des végétaux, Demeter favorise le développement de la biodiversité afin de ren- forcer la santé de la planète. Tout comme ses voisins, les labels Demeter et Biodyn certifient les mêmes garanties que le règlement européen à quelques exceptions près. Les produits transformés doivent se composer à 90 % d’aliments certifiés Demeter. Les 10 % restant doivent être certifiés bio.

FairTrade, Max Havelaar

Depuis 2004, l’orga- nisme FairTrade lutte contre la production de matières premières qui ne permettent pas à celles / ceux qui les produisent de vivre de leur travail. Aujourd’hui, trois quarts des personnes souffrant de malnutrition sont des agriculteur.ice.s ou des travailleur(se)s agricoles originaires d’Amérique latine, d’Afrique ou d’Asie. Pour inverser cette tendance alarmante, l’association oeuvre en faveur du commerce équitable. Elle assure ainsi un revenu juste aux producteur(ice)s du monde entier. Contrairement à Bio Partenaire, les produits labélisés ne sont cependant pas forcément issus de l’agriculture biologique.

Bio partenaire

Contrôlés et certifiés par un organisme agréé par les pouvoir publics, les produits labellisés Bio Partenaire et Bio Equitable se basent sur la réglementation européenne en intégrant des critères humanistes. Grâce à des contrats pluriannuels et à des discussions régulières entre les différents acteurs, l’association se base sur les valeurs du commerce équitable en assurant un revenu juste à ses producteur(ice)s. Leurs deux principales convictions sont la pérennité des acteurs du bio et le soutien de la production locale.

L’ensemble de la filière a mis en place une politique de respect de l’environnement en intégrant la notion de pro- grès. Cette politique joue favorablement sur le bien être des salarié(e)s, leur santé et l’impact environnemental de leur production. Le label Bio Équitable, lui, garantit des produits textiles bio respectueux des petits producteur(ice) s en leur assurant un revenu juste.

Le logo Eurofeuille

C’est le label européen qui caractérise les produits respectant le cahier des charges de l’agriculture biologique. Ce logo communautaire est obligatoire pour les produits bios. Il doit être accompagné d’une mention précisant l’origine des matières premières ainsi que du numéro de l’organisme certificateur. Ce numéro est composé du code international du pays de production du produit + BIO + numéro d’ordre, par exemple pour un produit fabriqué en France : FR-BIO-09. La charte européenne impose une interdiction totale des pesticides et engrais chimiques de synthèse. Elle tolère l’utilisation de produits d’origine naturelle à certaines conditions. Les OGM sont également formellement interdits.

Nature & Progrès

Fondé par des professionnel.le.s et des consommateur(ice)s en 1964, l’organisme Nature & Progrès se base sur une agroécologie paysanne et locale. Depuis la création de son logo en 1971, la charte de l’association est indépendante de la réglementation européenne. Son cahier des charges ne cesse d’évoluer pour mieux se concentrer sur les enjeux écologiques actuels. Favoriser l’agriculture paysanne et biologique demeure une de leurs priorités. Tous les aliments doivent être certifiés N&P par des membres de l’organisme et les productions ne doivent pas agresser les plantes ou les animaux. L’huile de palme est d’ailleurs interdite dans tous les produits N&P puisque même bio sa production ne respecte ni l’homme (conditions sociales défavorables), ni la biodiversité (défo- restation). Tout comme Bio Cohérence, les fermes sont 100 % bio et local.

USDA Organic

Le label américain United States Departement of Agricutlure (USDA Organic) ressemble beaucoup au label européen mais ne s’organise pas de la même manière. En effet, les produits bio américains sont classés sous trois distinctions : Les produits entièrement issus de l’agriculture biologique reçoivent le label 100 % organic, ceux dont 95 % des ingrédients sont bio peuvent utiliser le terme “organic” et ceux comprenant 70 % d’ali- ments bio peuvent afficher sur l’emballage “ made with organic ingredients ” (“ produit avec des ingrédients bio ”).

Avec ce petit récapitulatif des labels bio, on espère que vous y verrez plus clair en allant faire vos courses !

La consommation de viande en camp

La consommation de viande en camp

Pollution intensive

La viande qu’on consomme la plupart du temps (que ce soit le poulet en barquette acheté pour le poulet curry prévu en J3 ou bien le jambon sur les pizzas prises pendant l’explo des jeunes), provient d’élevages intensifs où les conditions de vie mais aussi d’abattage des animaux s’approchent rarement de normes sanitaires ou même éthiques convenables. Ces élevages intensifs sont une grande source d’émissions de gaz à effet de serre, mais ont aussi un rôle important à jouer sur la déforestation.

En effet, l’alimentation de tant d’animaux nécessite de grandes surfaces de culture qui sont surutilisées pour pouvoir produire toujours plus, pour nourrir toujours plus de bétail. Enfin, pour que la production de viande soit optimale, des milliers de litres d’eau doivent être utilisés – il faut près de 15000 litres d’eau pour produire un kilo de bœuf !

À l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre : c’est autant que le secteur du transport!

Maintenant qu’on a toute ces infos en main, forcement on se demande comment on peut agir à notre échelle. Tout d’abord et assez logiquement limiter sa consommation de viande.

Si vous n’êtes pas familier.e.s de la cuisine végétarienne, il existe beaucoup d’alternatives aux repas carnés : les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, fèves, pois, etc) ont des apports assez proches de ceux de la viande, pas d’inquiétude à avoir donc sur le manque d’apport en protéines. Niveau goût et simplicité des plats, vous pouvez tout simplement suppri- mer la viande de certains plats sans avoir besoin de la substituer, ça sera d’ailleurs souvent meilleur (au lieu de vous embêter à faire des pâtes bolo avec des protéines de soja, faites simplement des pâtes sauce tomate, ça sera très bon et bien plus simple!)

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Astuce

Lors de la préparation des menus du camp, on vous conseille de surligner en rouge (ou autre couleur) les repas qui contiennent de la viande ou du poisson, cela permettra de vous rendre compte de la fréquence de votre consommation (à la fois le pâté en entrée, les lardons ou les steaks, et même le thon de votre salade de riz en J5) !

Diminution, Consommer mieux

Au-delà de la diminution de la consommation de viande, on vous invite surtout à consommer mieux : si vous décidez de mettre de la viande dans un repas, faites en sorte que les jeunes remarquent qu’il y a de la viande – des lardons au milieu des pâtes passeront inaperçus (et qui plus est proviendront d’un élevage intensif), alors qu’un barbecue avec des saucisses de la boucherie du village pour la veillée finale sera très apprécié.

La consommation de viande n’est pas forcément entière- ment néfaste dès lors qu’elle provient d’un producteur local qui élève et abat son bétail dans des conditions tout à fait saines et sanitairement correctes. Nous vous invitons ainsi à reconsidérer votre grille des menus avec ces informations en tête (et avec celles de la future carte des producteur.ice.s ! )

La consommation de poisson sur les camps est plus rare que la viande, mais les mêmes types d’infos et de conseils peuvent s’appliquer. En effet, l’élevage intensif de poissons représente le même stress et les mêmes souffrances que dans les abattoirs, et lorsque les poissons ne sont pas élevés dans de grands bassins, ils sont pêchés en mer, ce qui au vu de la demande mondiale entraîne une surpêche importante et ainsi un di- minution, voire un épuisement, du stock et de la diversité de poissons marins.

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